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Carnet de Voyage initiatique en Inde - Episode 14



Jour 19

Ce matin nous partons pour trois jours de méditation dans un petit centre non loin d’ici, « Buddhi Zendo ». Auparavant, j’ai envie de rencontrer les bisons qui viennent souvent en contrebas de la propriété vers 6h du matin, selon les dires de Naranja.

Au retentissement de la cloche de l’église catholique du village, je me lève pour cette belle rencontre. Yan m’aperçoit et me suit encore tout endormi. Nous nous faufilons entre les caféiers, les goyaviers et les lianes de poivriers, alors que de multiples oiseaux locaux chantent le jour naissant.

D’énormes rochers ponctuent notre descente pour arriver en bas. Nous nous positionnons sur un rocher et… suspens…-

Nous nous positionnons sur un rocher et nous méditons face à ces montagnes au loin. L’instant est magique, dans ce lieu hors du temps. Mais nous n’apercevons aucun bison. C’est une petite déception bien sûr ; heureusement vite transformée. Qu’importe, nous restons sur cette énorme pierre pour méditer et contempler cet horizon qui s’éclaire peu à peu avec ce soleil levant. Un petit village coloré s’est lové entre deux plis de colline et les bruits de la vie quotidienne montent doucement vers nous. Dans cette respiration paisible créant un va-et-vient de conscience à l’extérieur et à l’intérieur, je me sens très paisible, tout en étant connectée à la force et la puissance de ce rocher qui entre en moi.

Je me sens en paix également avec Yan dans ce mode amical. Cela amène moins de connexions subtiles compte-tenu de ces besoins différents entre nous. Mais la connexion de cœur est toujours là. Je me félicite d’avoir pu faire ce retournement car ce n’était pas gagné au départ, en si peu de temps. Entre mon amour, la tristesse de dépit, le désir de fuite, l’insistance et m’abimer, puis l’accueil de ce qui est, dans l’acceptation d’un lien amical, j’ai choisi ce qui me respecte le plus : rester dans l’amour pour lui mais à distance et surtout entretenir l’amour pour moi-même.

D’ailleurs, un peu plus loin, lors d’une méditation au pied d’un énorme arbre, un fromager sans doute, je me sens absorbée par cette immense et douce masse. A la question du message qu’il m’adresse, la réponse est « prends bien soin de toi, personne d’autre ne le fera pour toi ».

Je suis heureuse de te livrer aussi ce message Cher-e Aventurier-e de la Conscience.

Car c’est bien le message de la vie.

Avant tout prends soin de toi sans attendre de l’autre, des autres. Cette attente te perd et t’empêche d’aller chercher au fond de toi ce qui est propice à ton bien-être du moment, à ton évolution que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou mental. L’autre est alors « un plus » dans ce qu’il peut t’offrir mais tu n’attends plus de lui qu’il comble tes besoins. Tu ne vis pas de frustration, en attente de ce qui ne vient pas. Et tu développes ainsi ta conscience pour sonder ton esprit et répondre à ton appel intérieur, tes propres besoins. Quelle aventure d’apprentis-sage que cette incarnation !

Alors je te propose aujourd’hui ce petit temps d’intériorisation pour te poser la question « de quoi ai-je besoin aujourd’hui ou dans les jours qui viennent pour prendre soin de moi ? ».

Écoute la réponse au fond de ton cœur et note sur un papier ce qui vient à toi. Et surtout passe à l’action en ayant posé ces besoins à réaliser sur un court, moyen ou long terme. Car bien sûr lorsque tu poses des questions à ta conscience, elle va te répondre largement et tu n’es pas obligé-e d’y répondre sur le champ. Juste tu prends acte et tu t’y engages intérieurement maintenant, sachant que la réalisation peut s’accomplir dans des délais variables selon le sujet.

Lorsque j’ai demandé en méditation, lors de mon épisode de cancer « que faire pour guérir » et que la réponse a été « Aimer, manger, jouer », j’ai commencé immédiatement à tout changer au niveau de la nourriture. Mais pour « m’aimer », cela a demandé un peu plus de temps pour poser des actes : travail sur soi, formation en développement personnel en tout genre ou presque, ouverture à la dimension spirituelle en moi et autour de moi. Tout comme pour « jouer » où je me suis accordée davantage de plaisir : yoga, peinture, formations clown, danse libre…

Aujourd’hui, je me réjouis de ces trois jours de méditation qui me conviennent parfaitement.

Mais avant de partir pour ce lieu, nous faisons un petit tour par Kodaikanal pour rencontrer un couturier qui va créer une salopette et un short pour Yan à partir de vêtements existants. Pour moi, il va remplacer l’élastique d‘un pantalon large que j’adore, acheté il y a quelques années en Thaïlande. Le tout pour nous deux, à 15 euros.

Nous serpentons dans la montagne luxuriante pour arriver sur place. C’est magnifique !



Ce lieu de méditation me comble. Entouré de chaînes montagneuses, c’est un endroit très "clean" comme on en trouve peu en Inde. Très zen pour le coup. Des chambres en coursives autour d’un jardin central zen, à l’instar des monastères ou couvents. Nous sommes très bien accueillis et Tia nous accompagne dans nos chambres individuelles très spartiates et apaisantes.



Un lit, une armoire, une fenêtre ouverte sur le jardin exotique avec des avocats qui me regardent, une salle de bain à l’indienne avec toilette avec jet pour se rincer après nos besoins et non pas avec papier toilette.

Ce qui fait Cher-e Aventurier-e de la Conscience, que je


mouille plus d’une fois mon vêtement avec cette technique que je trouve bien amusante toutefois. Cela demande de la dextérité et de la pratique.

Aucune décoration ou marque particulière dans cette chambre de méditant qui me renvoie juste à moi-même. Cela me va parfaitement et me fait un grand bien de me retrouver là. Une grande sérénité m’envahit. Pendant le goûter dans la sa salle de repas juste à côté de ma chambre, je rejoins un groupe d’une dizaine de jeunes filles qui viennent de tout l’Inde. Elles me questionnent avidement et joyeusement. J’échange les prénoms avec quelques personnes.

Mais passé 18h et notre première méditation, c’est le silence complet et les regards tournés vers l’intérieur ou vers un ailleurs intériorisé. La première méditation du soir est un vrai baume pour moi. Je me relie à mon cœur et à ma respiration après avoir trouvé mon lieu de méditation pour le séjour, dans

cette magnifique salle de méditation au sol de bois vernis. Chacun dispose d’un tapis grège sur lequel il peut ajouter un ou plusieurs zafus (coussins de méditation permettant une tenue la plus confortable possible). Il y a aussi des chaises pour ceux qui le souhaitent, notamment pour les personnes plus âgées.

Je me choisis un espace près du mur sur le côté. Je n’aperçois pas Yan de là où je suis et c’est mieux ainsi pour la concentration méditative. Jane est non loin sur ma gauche, déjà intériorisée. Nous n'échangerons qu’un ou deux regards pendant le séjour.

Le repas du soir en silence, le regard vers soi, me va très bien aussi. Une nourriture naturelle, de soupes, légumes et chapatis (sortes de galettes très fines) me convient tout aussi bien.

Je me couche bien fatiguée après la deuxième méditation, suivant le repas du soir.

Pendant cette dernière, je sors en même temps que quelques personnes car je ne comprends pas ce qui se passe. Je me déplace sur la terrasse de marche, et je ne vois personne. Puis j’aperçois quelques hommes et femmes qui attendent d’entrer pour rencontrer le maître zen pour « le doksan » (c'est le mot que j'ai entendu mais impossible de le retrouver sur internet pour t'en dire davantage). Il répond individuellement à une question ou donne une question de méditation. Je ne sens pas cela pour moi, d’abord parce que je ne maîtrise pas suffisamment l’anglais pour formuler convenablement ma demande mais surtout pour bien comprendre la réponse.

Je pose ma question intérieurement comme je t‘en ai fait part cher-e Aventurier-e de la conscience. Je me relie à la Source et je demande :

Qu’ai-je besoin de savoir, d’apprendre pour continuer mon chemin de vie avec joie sur cette terre ? aucune question n’est absurde puisqu’elle correspond à ce qui est là en toi.. Elle peut être matérielle, affective, processionnelle, spirituelle, etc…

L’important c’est qu’elle corresponde à quelque chose qui te tient à cœur.


🎶 Podcast de reliance à ton Être Quantique >> 🎶


Je sens mon corps se détendre et mon esprit s’apaiser. La réponse qui me vient est « Vis cet instant présent le plus naturellement possible, respire et relie-toi à ton cœur, à la Source et au Cristal central ». Ce programme me convient parfaitement.

Entre deux méditations de 20 mn, nous sommes invités à ouvrir les fenêtres et à faire une marche silencieuse et méditative dans la pièce, déroulant un pied après l’autre, extrêmement lentement et en conscience. Cela pose mon mental et active mon corps.

Nous avons beaucoup entendu parler de cette marche par Thich Nhat Hahn, Maitre bouddhiste zen avec la « marche consciente ». D’ailleurs il y a quelques années, je me souviens l’avoir pratiquée avec lui à son monastère « les Pruniers » lors d’une retraite de quelques jours. Quel bonheur de pratiquer avec lui dans ce jardin. Puis il a fait une intervention sur l’importance de gérer nos pensées. J’étais déjà une convaincue à l’époque car c’est la prise en compte des pensées et émotions qui m’ont aidé, entre autre, à guérir du cancer. Notre cerveau est extrêmement puissant et il est important de savoir l’utiliser à bon escient. Nos pensées influent sur nos émotions et notre système immunitaire nous disent les neurosciences.

Alors sais-tu, cher Aventurier de la Conscience, capter tes pensées ? Je me rends compte dans mes accompagnements que nombre de personnes ne savent pas qu’elles pensent automatiquement, à leur insu, et que cela interfère sur leur vie.

Je te propose de te prendre la main dans le sac tout au long de ces trois jours et tu verras qu’elles ne sont pas toujours très positives, dynamisantes pour ta vie et ton corps. Tu n’auras alors qu’à les transformer pour d’autres plus dynamisantes pour ta vie. par exemple " je ne suis pas aimée - par Yan », je le transforme par « Yan m’apprécie et me le montre par quelques attentions même si ce n’est pas ce que j’avais souhaité au départ ». Je me sens alors plus apaisée émotionnellement et prête à passer à l’action pour d’autres choses qui ont du sens pour moi.

Alors que choisis-tu pour toi ?

En « cadeau-bonus » cette semaine, je te propose de me contacter directement sur nellyquil@gmail.com pour me faire part de tes transformations et je te ferai un retour sur cela.

En fait, 98 % de nos pensées ne nous appartiennent pas. Elles nous ont été transmises par notre éducation familiale, scolaires, sociétales et tu les as faites tiennes, croyant que c’était La réalité. Quel labeur maintenant pour les identifier et voir si elles t’apportent la vie que tu souhaites. Et la très bonne nouvelle c’est que tu peux les transformer sur le champ et qu’elles vont avoir un effet bénéfique sur ta vie. Alors commence maintenant dans les domaines des relations, de l’amour, du travail, des loisirs, du corps, de la jeunesse ou de la vieillesse !

Tiens cette dernière est particulièrement entachée de croyances limitantes comme « après 50 ans, voire plus tôt, il faut s’attendre à des désagréments importants, c’est trop tard pour pratiquer de nouvelles activités, le corps s'abîme, la ménopause est une catastrophe ». J’ai expérimenté que cela peut être l’inverse, en le pratiquant pour moi deux ans auparavant avec des pensées dynamisantes : « Je vis une ménopause apaisée, joyeuse et en forme sur tous les plans ». Et c’est exactement ce qui s’est passé, sans aucun désagrément.

Je te souhaite une belle semaine !


Nelly

💎🌟💎🌟💎🌟


Et la semaine prochaine tu trouvera entre autre :

  • la vie dans un monastère zen

  • Les dix règles pour une vie plus sereine

  • Un nouveau mantra

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